France – Paris – Jeudi 30/11/2017 – energiesdelamer.eu – Comment rendre le territoire francilien moins énergivore et davantage consommateur d’énergies renouvelables ? C’était la question posée aux participants des Assises régionales de l’énergie et du climat. Vaste question qui a été traitée par une trentaine d’intervenants lors de la matinée organisée par le Conseil Régional d’Ile-de-France.

La présentation de la matinée était précise…. « L’Île-de-France est non seulement la région française la plus énergivore, mais elle importe plus de 90% de ses besoins énergétiques.

Ces 2 problèmes nécessitent des efforts : promouvoir la sobriété énergétique et accompagner l’évolution des comportements des consommateurs, améliorer l’isolation des bâtiments et développer les réseaux de chaleur, d’énergies renouvelables et de récupération.

C’est ainsi que Sophie Deschiens s’est vue confier par Valérie Pécresse aux côtés de Jean-Philippe Dugoin-Clément en sa qualité de déléguée spéciale chargée de l’économie circulaire, de placer les grands enjeux énergétiques de cette région à l’aune du cycle du carbone et de la valorisation des gisements énergétiques aujourd’hui inexploités.

Sur le plan énergétique, l’Ile de France est largement dépendante non seulement de l’extérieur mais aussi et surtout des énergies fossiles en raison du retard inoui pris depuis des années dans le développement des énergies renouvelables. Elle compte pourtant de très nombreux atouts, dans les territoires, dans les unités de recherche et la concentration des intelligences et des technologies.

S’agissant d’énergie, il faut rappeler, en premier lieu, que le meilleur facteur de sobriété énergétique est de ne pas consommer d’énergie.

La seconde grande contribution du secteur de l’énergie à l’économie circulaire sont les énergies de récupération, les énergies sous-produites que l’on valorise. Ce sujet me tient particulièrement à cœur. Dans ma commune, j’ai mis en place, il y a 8 ans la récupération de chaleur des eaux usées. C’était une première nationale ! Ces thermies récupérées  permettent  le maintien en température des bassins du centre aquatique et a été étendue il y a 2 ans au réchauffage de l’eau sanitaire d’un ensemble de 50 logements sociaux situés à proximité . Voilà un exemple concret d’engagement d’une collectivité dans une économie circulaire de l’énergie, dont vous l’aurez compris je suis particulièrement fière.

La Région sera attentive à tous les projets de cette nature, et à tous les autres qui participent de cette démarche, qu’ils concernent les usines de valorisation énergétique, la chaleur présente dans les stations d’épuration, et tous les types de chaleur fatale dans les datas centers, les industries….

L’ADEME, représentée par Michel Gioria, nouveau directeur pour l’Ile-de-France, a réalisé une étude à ce sujet. Soyons clairs, le développement des ENR dans une logique circulaire vertueuse ne deviendra pleinement une réalité que si les territoires eux mêmes se l’approprient, avec leurs habitants. Les potentiels énergétiques dont un territoire dispose localement sont multiples, étonnamment abondants et à portée de main. La méthanisation, la valorisation collective du photo-voltaïque, la mise en commun de chaudières bois…. La liste est longue et les initiatives se développent.

Nous ajouterons, et pourquoi pas les énergies fluviales, comme nous avons pu le constater le 2 février dernier avec l’organisation de la conférence Atelier « Paris Energie Hydrolienne » avec l’intervention notamment d’EcoCinétic et d’HydroQuest.

 

 


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