Abou Dhabi – Mardi 19/01/2016 – Votre newsletter www.energiesdelamer.eu – Les énergies du futur … Un appel à concrétiser les objectifs de la conférence Climat de l’ONU (COP21) appelle aussi a la mobilisation des finances nécessaires à la lutte contre la changement climatique, comme la démultiplication des ressources comme les énergies de la mer.

Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies (ONU) et Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères – Président de la COP21 ont lancé lundi 18 janvier à Abou Dhabi des appels pressants à concrétiser les objectifs de la conférence climatique qui s’est tenue à Paris Le Bourget.

Participant au sommet mondial sur les énergies du futur, de nombreux intervenants, ont souligné l’urgence d’une coopération entre les secteurs publics et privés dans les énergies propres. Le communiqué de l’AFP précise les propos de Ban Ki-moom « Il est maintenant temps d’agir. Les gouvernements, le secteur privé, les 17mesuresONU EDM1901016 F SDG Posterorganisations internationales doivent commencer à mettre en oeuvre les 17 objectifs mondiaux », convenus pour un développement durable. Il a appelé les Etats à agir sans tarder pour transformer l’économie mondiale en l’appuyant sur « une énergie propre et durable ».

Il a ajouté qu’une réduction des émissions permettrait de sauver non seulement le futur de la planète mais aussi la vie de 4,3 millions de personnes qui, selon lui, meurent chaque année à cause de la pollution. Pour sa part, M. Fabius, président de la COP21, a souligné l’importance de décarboner les économies. « Nous avons cinq années cruciales devant nous avant que l’accord de Paris n’entre en vigueur. Cinq années que nous devons utiliser pour transformer nos économies », a-t-il dit.

« Le coût des technologies propres va baisser. Les investissements dans l’économie à bas carbone devront augmenter », a-t-il ajouté en annonçant un plan en quatre points pour assurer le suivi de l’accord de Paris en 2016. Il a cité notamment un processus de signature et de ratification de l’accord, qui doit commencer par une réunion internationale le 22 avril à New York, puis de nouvelles négociations en mai à Bonn, avant la tenue de la COP22 en novembre à Marrakech au Maroc.

« En bref, notre mission est maintenant de garder « l’esprit de Paris » en vie et de faire en sorte que les objectifs communs fixés à la COP21 soient remplis et même dépassés. Ce n’est pas seulement une question de climat, mais aussi d’environnement, de développement et de sécurité », a-t-il ajouté.

D’autres orateurs, dont les présidents mexicain et nigérian, ont exposé l’expérience de leurs pays en matière de développement des énergies renouvelables. L’accord de Paris, qui entrera en vigueur en 2020, doit permettre de réorienter l’économie mondiale vers un modèle à bas carbone. Pareille révolution implique un abandon progressif des ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz), qui dominent largement la production énergétique mondiale, un essor des énergies renouvelables, d’immenses économies d’énergies ou encore une protection accrue des forêts.

Points de repère

A noter, qu’en France, la loi sur la transition énergétique et l’étude du projet de loi sur la biodiversité entre en discussion au Sénat, après avoir été adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale font parties des instruments de lutte contre le changement climatique. Un autre volet qui est en cours de discussion au niveau mondial est le marché carbonne qui pour le moment ne trouve pas sa place au niveau des instruments financiers et juridiques à mettre en place. La loi sur la biodiversité, promise pour 2013, crée une Agence de la biodiversité qui absorbera notamment les actuels Agence des aires marines protégées et Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). 

Rappel :

La COP21 qui s’est déroulé du 30 novembre – 12 décembre 2015 au Bourget à Paris. La COP21 a permis de conclure un accord engageant 193 États membres des Nationas Unies à réduire leurs émisisons de gaz à effet de serre.

L’ambition finale de l’accord de Paris est que les contributions de ces États (différentes d’un pays à un autre) permettent de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100 (par rapport à la température de l’ère préindustrielle) en renforçant les efforts pour atteindre la cible de 1,5°C.

Les Parties ont remis leurs engagements nationaux (INDC) aux Nations Unies. Il est prévu que ceux-ci soient révisés à la hausse tous les 5 ans après 2020.

30 décembre 2015 – Le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui a été adopté par les dirigeants politiques du monde entier en septembre dernier à l’ONU, est entré en vigueur le 1er janvier 2016, avec 17 objectifs à atteindre au cours des 15 prochaines années.


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