France – Mardi 29/08/2017. « Ils bougent » energiesdelamer.eu. Bruno ROGER-PETIT est nommé conseiller, porte-parole de la Présidence de la République, à compter du 1er septembre 2017.

 

 

Il aura pour mission de relayer la parole publique de l’Elysée, et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte twitter de la Présidence a indiqué l’Élysée dans un communiqué.

Bruno ROGER-PETIT faisait partie le 23 avril 2017 des invités d’Emmanuel Macron à la fameuse soirée de La Rotonde alors qu’il assurait des chroniques sur le site du magazine Challenges comme éditorialiste invité.

 

Le président de la République complète son dispositif de communication en nommant le journaliste Bruno Roger-Petit porte-parole de l’Élysée, et déclenche une vague de critiques sur les liens entre médias et monde politique, mais aussi des soutiens qui respectent le choix clair pris par Bruno Roger-Petit. Il passe du banc de commentateur politique au terrain.

  

Alors qu’Emmanuel Macron et le Premier ministre Édouard Philippe ont insisté récemment sur la nécessité d’une meilleure « pédagogie » sur les grands chantiers du quinquennat, Bruno Roger-Petit vient compléter le dispositif de communication de l’Élysée, qui depuis le 14 mai est placé sous la responsabilité de Sibeth Ndiaye et Christophe Castaner, qui est le porte-parole du gouvernement.

Il n’y avait plus de porte parole de l’Elysée depuis David Martinon sous la présidence de Nicolas Sarkozy. 

 

A la peine dans les sondages, Emmanuel Macron a amorcé un virage dans sa stratégie de communication, passant de la « parole rare » à l’annonce de deux communications par mois aux Français. En effet, de 45% d’opinions favorables en juillet, il passe à 40% en août. Pour Brice Teinturier, directeur général délégué d’IPSOS, « ça le met à un niveau faible, aussi faible que l’était François Hollande après trois mois s’exercice, voire un peu plus bas encore ».  

Le journaliste intervenait jusqu’en juillet dernier en tant qu’éditorialiste sur le site Challenges et a notamment travaillé pour France Télévisions et i-Télé. En général, la presse regrette la confusion possible entre les médias et le politique.

 

Points de repère

Ce n’est pas le premier. On pense à David Martinon sous Nicolas Sarkozy puis Catherine Pégard , Claude Sérillon sous François Hollande, Françoise Degois auprès de Ségolène Royal…


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