France – Brésil – Norvège. Mardi 02/10/2018 – energiesdelamer.eu. Les Journées annuelles Evolen se déroulent dans une période faite de nombreuses interrogations … Pour la France, le monde de l’énergie tout confondu est en attente de la PPE. En Belgique, la production d’électricité pourrait être insuffisante. Au niveau international, ce sont les relations entre la Chine et les Etats-Unis d’une part et l’Iran et les Etats-Unis, d’autre part qui rendent les marchés nerveux et les Etats attentifs.

Parmi les nombreuses interventions des acteurs de l’O&G qui vont se succéder durant ces deux jours, celle de Dominique Bouvier qui ouvrira les Journées sera aussi révélatrice du virage opéré par des acteurs de la filière vers les énergies fossiles de gaz et celle du secteur des EMR.

 Interview de Dominique Bouvier réalisée le 20/09/2018 par le WebTV energiesdelamer.eu sur YouTube

En effet, Dominique Bouvier déclare dans son interview accordée à energiesdelamer.eu, « il y a beaucoup de compétences et d’innovations de l’O&G à mettre au service du secteur des énergies renouvelables de la mer. »

D’ailleurs, l’actualité le confirme. Les groupes brésilien Petrobras et norvègien Equinor en donnent la confirmation. Ils viennent de signer un protocole d’accord Understanding (MoU) pour développer conjointement des projets d’éolien offshore au Brésil.

Aucun investissement ni plan de capacité n’a été détaillé, mais les partenaires se donnent deux ans pour identifier et évaluer des projets potentiels avant de passer à la construction, a déclaré le président d’Equinor Brésil, Anders Opedal.

“Le Brésil a un grand potentiel pour l’énergie renouvelable. Nous voulons comprendre comment notre expertise peut contribuer à la production d’énergie éolienne offshore dans le pays, comme nous le faisons en Europe », a déclaré Anders Opedal.

«Nous utiliserons notre vaste expertise en offshore et combinerons la technologie du pétrole et du gaz avec la technologie éolienne offshore existante. Les ingénieurs habitués à travailler dans le secteur du pétrole et du gaz utiliseront désormais leurs compétences pour développer des parcs éoliens offshore.

Equinor, qui s’est engagé à investir de 15 à 20% de ses dépenses d’investissement annuelles en énergies renouvelables d’ici 2030, avance déjà des plans visant à remplacer certaines turbines à gaz.

Les plates-formes Snorre et Gullfaks en mer du Nord, dotées d’une éolienne flottante pour réduire les émissions de CO2.

Nelson Silva, directeur de la stratégie chez Petrobras, a déclaré: «Maintenant que certains des problèmes financiers de Petrobras ont été résolus, nous commençons à regarder vers l’avenir. Et ce partenariat avec Equinor est très complémentaire de nos compétences et de nos ambitions.

Points de repère

Petrobras dispose de quatre parcs éoliens onshore dans l’État de Rio Grande do Norte, totalisant 104 MW, et d’une usine de recherche et de développement d’énergie photovoltaïque dans le nord du Rio Grande do Sul, où le potentiel de quatre technologies est en cours d’évaluation.

 


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