France – Mardi 7/07/2020 – energiesdelamer.eu. Emmanuel Macron a annoncé un plan de relance de l’économie post Covid-19 de 500 milliards d’euros. Avec la « re-création » du ministère de la mer, le nouveau Gouvernement proposé par Jean Castex, démontre que la feuille de route annoncée par le président de la République en décembre 2019 prend son cap. Dans un contexte de baisse des coûts des énergies renouvelables terrestres et marines, cette relance doit être mise à profit pour éviter une crise climatique dont nous ne nous relèverions pas.

 

Les sommes investies par les gouvernements pour soutenir l’économie à l’issue de la crise économique engendrée par le Coronavirus se chiffrent en milliers de milliards d’euros. Cette relance peut soutenir la transition écologique et sociale nécessaire en vue d’appuyer nos économies et nos sociétés pour parer à la crise climatique dont nous mesurons déjà les effets.

La fenêtre d’action pour éviter les conséquences les plus catastrophiques de ce dérèglement climatique est d’une dizaine d’années. Seule bonne nouvelle, les solutions existent et sont à notre portée, sur terre et en mer.

 

Le diagnostic est établi, le remède disponible

 

Comme le souligne le rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) publié jeudi 11 juin, 3 000 GW supplémentaires de capacité d’énergie renouvelable sont nécessaires d’ici 2030 pour relever le défi climatique. Seulement 826 GW sont prévus à ce jour.

La transition énergétique, timide, mise en œuvre au cours des années passées a démontré ses bénéfices pour l’économie, l’environnement et la santé. En 10 ans, le coût des énergies renouvelables a baissé de 83 %. La méthode et les technologies sont éprouvées, les coûts maîtrisés : il est temps de les mettre en œuvre, de toute urgence, à une large échelle.

 

Les énergies marines, nouveau souffle

 

La filière industrielle française des énergies renouvelables en mer a un rôle crucial à jouer dans les années à venir, revêtant une réelle opportunité de relance industrielle durable. Déjà forte de 3000 emplois en France fin 2019 selon l’Observatoire des énergies de la mer, la filière envisage la création d’un millier d’emplois supplémentaires en 2020.

S’appuyant sur plus de 20 ans d’expérience dans l’éolien terrestre, BayWa r.e. souhaite contribuer à cette relance et recherche désormais activement des opportunités de développement dans le secteur de l’éolien offshore, en se concentrant sur les marchés clés des régions EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique) et APAC (Asie-Pacifique).

BayWa r.e. affiche par ailleurs de fortes ambitions dans le solaire flottant, avec 150 MWc qui auront été réalisés début 2021 en Europe. L’entreprise se place en position de leader européen du secteur, et dispose d’un portefeuille de projets en développement de 500 MWc. En plus de ces réalisations sur eau douce, le groupe étudie aujourd’hui également la faisabilité du solaire flottant en mer.

 

L’opinion publique est prête

 

L’interdépendance entre économie et environnement est bien comprise. Selon un sondage IPSOS Mori, 76% des Français estiment que le changement climatique est sur le long terme une crise aussi grave que celle du coronavirus.

Ils sont 63 % à considérer que le gouvernement doit mettre en place de manière prioritaire des actions pour lutter contre le changement climatique.

Le Covid-19 a démontré la possibilité de changements sociétaux rapides face à une crise. Télétravail, déplacement à vélo et visioconférences sont devenus en quelques semaines naturels pour des millions de personnes, entraînant des bénéfices/retombées positives pour l’environnement, tels que la réduction de l’usage de la voiture et de l’avion.

 

Un dernier avertissement

 

Le ralentissement de l’économie qu’elle a provoqué aura eu une seule conséquence positive : une baisse de 8% des émissions de CO2 à l’échelle mondiale. Soit précisément le seuil nécessaire, chaque année, pour adopter une trajectoire de limitation du réchauffement à 2°C. Avec en ligne de mire, la neutralité carbone à l’horizon 2050.

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Alors que près de 40 % des émissions de CO2 proviennent de la production d’électricité, les plans de relance doivent redoubler d’ambition en faveur des énergies renouvelables.

La crise du Covid-19, lourde de conséquences sociales et économiques, sonne comme un dernier avertissement avant celle du climat. Elle présente aussi une opportunité inespérée de rebâtir une économie durable, compatible avec notre environnement et notre planète.

Can Nalbantoglu, Président de BayWa r.e France

 

 

 

Points de repère

 

07/07/2020 – 28 ans après, la Mer retrouve un ministère

 

09/06/2020 – DNV GL a constitué un consortium international avec 14 sociétés leaders des secteurs de la fabrication offshore, solaire et de structures flottantes dont font partie trois groupes français, Ciel & Terre International, Compagnie Nationale du Rhône, et EDF, ainsi que Baywa r.e, actuellement le plus grand développeur photovoltaïque flottant d’Europe.

 

 


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