France – Mercredi 22/11/2017 – Flash energiesdelamer.eu – Les Assises économie de la Mer. La Région Normandie présidée par Hervé Morin, a été entendue. Les porteurs du projet de Dieppe Le Tréport se remettent autour d’une table de négociation. Hubert Dejean de La Batie estime qu’une nouvelle décision pourrait être prise lors du conseil de l’AFB en février 2018. Virginie Schwarz, directrice pour l’énergie à la DGEC déclare que la première étape est de trouver un espace de dialogue et la solution.

 

 

Est-ce que le nouveau dossier (avec les nouvelles propositions) sera présenté à nouveau au parc naturel marin pour les estuaires picards et mer d’Opale pour avis ou sera-t-il remis directement à l’AFB, l’autorité supérieure dont dépend le parc marin ?

 

Virginie Schwarz – « La première étape est de mettre en ordre le dossier lui-même et ensuite nous verrons ».

 

Le communiqué de la Région Normandie 

La Région Normandie avait appellé le Gouvernement à considérer, avec la plus grande attention, le prochain avis que l’Agence française de la biodiversité AFB, (doit rendre le 27 novembre prochain), relatif aux effets du projet du Parc éolien en mer Dieppe Le Tréport sur le milieu du parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale.
 

Un éventuel avis négatif conduirait l’autorité administrative compétente à ne pas autoriser le Projet de Dieppe Le Tréport. Il mettrait indéniablement en difficulté le projet de Yeu Noirmoutier, porté aussi par le consortium lauréat de l’appel d’offres national. Au-delà, d’autres répercussions sur la structuration nationale de la filière des Energies Marines Renouvelables, dont l’ambition est d’être compétitive à l’export, et toute la chaîne de valeur associée apparaîtraient inévitables. En particulier, les projets d’implantation d’usines au Havre et la création de 750 emplois directs ne se réaliseraient vraisemblablement pas.
 

La Région Normandie entend donc que les trois projets prévus au large de ses côtes : Dieppe – LeTréport, à Fécamp et à Courseulles sur Mer soient réalisés car ils participent à la transition énergétique et environnementale que elle doit mettre en œuvre au bénéfice des générations futures. Elle lance donc un message fort au Gouvernement en lui demandant qu’un avis favorable soit élaboré réaffirmant la nécessaire conciliation des usages et la compatibilité entre la protection du milieu marin et l’implantation d’énergies vertes et renouvelables, dont devra tenir compte le consortium en prenant en compte l’ensemble des préconisations émises par le parc naturel marin.


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