Mercredi 12/04/2017 – « Ils bougent » energiesdelamer.eu.  L’ex-secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (UNFCCC ou CCNUCC en français ), va faire son entrée au conseil d’administration d’Acciona, le développeur de parcs renouvelables espagnol.

C’est ce qu’a indiqué la semaine dernière José Manuel Entrecanales, le président du groupe espagnol annonçant la prochaine assemblée générale des actionnaires pour le 17 mai prochain. Christina Figueres est l’une des personnalités qui a œuvré à l’accord de Paris, lors de la COP21 en décembre 2015. Elle est vice-présidente de la Convention des maires pour le climat et l’énergie. Acciona est présent dans 20 pays et dispose d’une capacité de 9 000 MW installés, dont 7 000 en éolien. Sa filiale Acciona Energy a fusionné l’an dernier avec le fabricant allemand d’éoliennes Nordex. Acciona est également l’un des leaders du BTP et de l’immobilier en Espagne.

Californie et Ecosse s’engagent dans le cadre de l’accord de Paris

La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon et le gouverneur de Californie, Edmund Brown ont signé un accord à Sacramento, en Californie, afin de collaborer en matière de lutte contre le changement climatique.

L’Ecosse marque ainsi son engagement dans le Under 2 MOU, initiative lancée par l’Etat de Californie et le Land de Bade-Wurtemberg, en Allemagne.  Le Mémorandum d’accord sur le leadership climatique infranational mondial, aussi appelé Under 2 MOU – est une initiative qui engage les gouvernements infranationaux à adopter des objectifs de réduction des émissions alignés sur les meilleures informations scientifiques disponibles, permettant ainsi d’augmenter le niveau mondial d’ambition pour lutter contre le changement climatique lors de la COP21 à Paris. Chaque membre s’engage à réduire les émissions de 80 à 95% en dessous du niveau de 1990 d’ici 2050, ou de deux tonnes de CO2 par personne d’ici 2050. C’est le niveau de réduction des émissions estimé nécessaire pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C d’ici la fin du siècle. À ce jour, plus de 50 États, provinces, régions et villes dans 19 pays sur cinq continents se sont joints à Under 2 Mou, représentant un milliard d’habitants.

Parallèlement à cette collaboration, Californie et Ecosse ont décidé de travailler dans le domaine de l’éolien offshore, un secteur pour lequel l’Ecosse est un leader mondial.

Magallanes, prototype hydrolien flottant sera mis à l’eau le 21 avril

Le prototype d’hydrolienne installée sous une barge développé par l’entreprise espagnole Magallanes sera mis à l’eau le 21 avril prochain à l’embouchure de Vigo, en Galice ibérique. Dénommée Atir, la barge dotée de deux flotteurs devrait être équipée de son hydrolienne sous la coque la semaine prochaine. Il a fallu trois grues de grande taille dans la calle sèche de Vigo pour surélever la barge à quelque 15 mètres au dessus du niveau du sol et pouvoir fixer l’hydrolienne qui développera 2 MW. Atir fait quelque 42 mètres de long pour une masse de 350 tonnes.

Magallanes avait déjà testé avec succès un prototype à l’échelle 1/10 en 2014 à l’EMEC (European Marine Energy Centre), en Ecosse. La nouvelle hydrolienne de Magallanes sera elle aussi amenée à l’EMEC pour des tests plus poussés après une première phase d’essais dans le Vigo.

Débuté en 2007 à Redondela, en Galice, le projet hydrolien est le seul en Espagne. Le concept de Magallanes est de mettre en œuvre une hydrolienne qui s’affranchit d’une pose sur les fonds marins, réduisant ainsi les coûts d’installation  et de maintenance, indiquent ses concepteurs.

Magallanes Renovables a investi quelque 8 millions d’euros en R&D dans ce projet et prévoit d’y dépenser un total de 13 millions d’euros pour parvenir au prototype à échelle réelle. Le projet a été intégralement développé des entreprises locales de Galice, avec les universités locales de Vigo, de Saint-Jacques de Compostelle, mais aussi de Cadix, en Andalousie.


Publicités Google :