Brest – France (U.E) – Mardi 20/01/2015 – Energies de la mer – Une thèse destinée à faciliter la recherche d’un site favorable pour les hydroliennes.

 
Pour faire face à la demande croissante d’énergie et le désir de produire une énergie à plus faible impact environnemental, les énergies marines renouvelables suscitent un intérêt croissant.
 
Plusieurs types de convertisseurs ont rapidement été proposés. Cependant le choix d’un espace pour l’implantation de ces machines ainsi que les différentes options technologiques constituent un réel problème impliquant des contraintes de diverses natures. Dans ce contexte, les contraintes spatiales et les spécificités techniques des technologies interagissent entre-elles. 

 

La recherche développée dans la thèse de Nicolas Maslov financée par la Région Bretagne qui sera soutenue à l’Institut de recherche de l’Ecole Navale à Brest le 29 janvier prochain propose une méthodologie facilitant la recherche d’un site favorable à l’installation d’un parc d’énergie marine, ainsi qu’un ensemble de solutions techniques appropriées au site lui-même et aux contraintes économiques. Dans le but de simplifier les processus de décisions, une approche multicritère est proposée. La méthode développée intègre un système d’information géographique, une méthode d’analyse multicritère et un algorithme d’optimisation. Cette stratégie est appliquée dans le cadre d’un projet d’implantation d’un parc d’hydroliennes.

 
Trois critères sont utilisés : l’acceptation sociale, l‘énergie produite et le coût global du projet. 
Le premier critère à modéliser est l’acceptation sociale car elle permet une division de la zone d’étude. Cette modélisation vise une segmentation de l’espace maritime suivant son potentiel à réduire les conflits. L’agrégation des différentes contraintes spatiales est obtenue en utilisant la méthode Electre III. 
Le deuxième critère est des modèles de coût et de production énergétique en prenant en compte la possibilité de combiner plusieurs technologies. Enfin, les sites d’installations proposés sont définis par l’intersection de la carte d’acceptabilité avec les cartes relatives aux contraintes géographiques intervenant dans l’estimation du coût et de l’énergie. Ainsi la technologie utilisée, les principaux paramètres de dimensionnement des machines et les caractéristiques géographiques des sites d’installation permettent l’évaluation des deux derniers critères. Pour chaque site d’implantation, les machines offrant le meilleur compromis coût/ énergie produite sont identifiées grâce à un algorithme génétique. 
La méthode d’analyse multicritères Electre III est également appliquée dans le processus de décision final incluant les trois critères. Un classement des différentes régions de l’espace maritime, auxquelles une machine optimisée est associée, est obtenu. Ce classement est adapté à la vision du problème des décideurs grâce à la possibilité de paramétrage des différents critères dans Electre.
 
La méthode d’analyse multicritère ELECTRE III est fondée sur la construction d’un classement d’alternatives, par le biais d’une approche d’agrégation partielle des performances. SI l’on considère la diversité des techniques et les différents critères de jugement influençant le choix d’une technique ou d’un groupe de techniques, le recours aux méthodes d’analyse multicritère permet de guider les gestionnaires d’un projet dans le processus de décision. La méthode ELECTRE III permet également de classer les actions potentielles, depuis les « meilleures » jusqu’aux « moins bonnes ».
 
Le jury est composé de :
. Marie-Hélène de SEDE-MARCEAU, Professeur des universités – Laboratoire Théma, Université de Franche-Comté, Besançon / 
Rapporteur
. Stéphan ASTIER, Professeur des universités – Laboratoire LAPLACE, Université de Toulouse III / Rapporteur
. Mohamed BENBOUZID, Professeur des universités – Laboratoire LBMS, Université de Bretagne Occidentale, Brest / Examinateur
. Franck SCUILLER, Maître de conférences-IRENAV, Ecole Navale, Lanvéoc / Invité
. Christophe CLARAMUNT, Professeur des universités-IRENAV / Directeur de thèse
. Jean-FrédéricCHARPENTIER, Maître de conférences (Hdr)- IRENAV / Co-Directeur de thèse
. David BROSSET, Maître de conférences – IRENAV / Co-encadrant.
 

 

29/01/2015 à 9h – Institut de recherche de l’Ecole Navale à Lanvéoc – Brest – Salle Bézéviers – Bâtiment Bougainville
 
A noter : Le plan VIGIPIRATE oblige à des mesures de sécurité.

A noter : Le plan VIGIPIRATE oblige à des mesures de sécurité.
Pour assister à la soutenance de thèse, merci de prendre contact avec Madame Rohou pour les modalités d’accès à l’école Navale le 29/01/15 (christine.rohouarobaseecole-navale.fr).

Source : Communiqué de l’IRENAV – Ecole Navale


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