Union Européenne. 30/08/2011 – 3B Conseils. IDB
Les avis sont partagés. Une éolienne offshore comprend de nombreux éléments en plus des fondations : le mat, le générateur, les pales…
Leur assemblage peut se faire soit à terre, soit en mer. Le choix n’est pas facile à faire, chaque option présente des avantages et des inconvénients qui tous peuvent faire pencher la balance des coûts.

Ceci est l’alerte. A partir du 1er septembre 2011, pour lire l’article dans sa totalité vous devrez être abonné au Daily News de Mer-Veille.com, portail dédié aux énergies de la mer. J-2 pour bénéficier du tarif préférentiel

Pour un pré-assemblage à quai, Bigum Nielson, Directeur du projet offshore chez Vattenfall, développe les arguments suivants :

– bien que le chargement, le transport et l’installation d’une éolienne pré-assemblée sur les fondations soient des opérations très complexes qui nécessitent des grues et des navires importants, elles sont encore plus économiques. Le travail offshore est très coûteux, et par

mauvaises conditions atmosphériques on peut perdre jusqu’à 60 % du temps et même en été les pertes de temps peuvent atteindre 30 %.

– le coût des navires spécialisés est également très élevé, de l’ordre de £ 150000 par jour. Donc toute réduction du temps d’utilisation doit être encouragée.
Adrian Botwright, ingénieur chez Vestas Offshore, rappelle « Dans les premiers projets de Vestas, chaque nacelle quittait le quai avec seulement 2 pales attachées, selon un procédé dit « Bunny ears» (oreilles de lapin), la 3ème pale étant transportée par bateau et
fixée sur place. Mais ce procédé réclamait beaucoup de place à quai et le transport de la 3ème pale posait des problèmes. » Aujourd’hui le mat et la cellule sont assemblés dans le bateau et le travail des équipes sur place est réduit pour que les équipages n’aient pas besoin de rester sur place plus qu’un jour et éviter ainsi la nécessité d’un bateau « hôtel », « ce qui est présente des difficultés logistiques et un coût important » rajoute Bigum Nielsun.
Enfin, Paul Reynolds, directeur du développement offshore à Renewable UK, avertit : « Vous avez besoin d’un grand espace pour assembler à quai et les caractéristiques des ports varient. Il se peut qu’il n’y ait pas près du site offshore un port adéquat pour l’assemblage des différents éléments. »
Bigum Nielsun reconnaît en effet que pour le projet du parc du Thanet, l’assemblage s’est fait sur les quais du port de Dunkerque (France) qui dispose de 7000 hectares de terrain, de puissantes grues et , surtout, d’un accès 24 heures sur 24. Les éoliennes étaient
ensuite transportées de l’autre côté de la Manche.
Quoiqu’il en soit les différentes stratégies se mettent en place et Knud Just Andersen, directeur de Vestas offshore, évoque son expérience à Belwind Windfarm au large des côtes belges en 2009/2010 : « Nous avons installé 12 turbines par jour parce que nous avions pu faire des tests à terre et remplacer les pièces défectueuses avant le départ des turbines par la mer ».

Source : WindEnergy Update – Photo : JP Delpouve

Article : Isabelle de Broglie

La reproduction partielle ou totale, par toute personne physique ou morale et sur tout support, des documents et informations mis en ligne sur ce blog-médias de veille sans autorisation préalable de 3B Conseils et mention de leur origine, leur date et leur(s) auteur(s) est strictement interdite et sera susceptible de faire l’objet de poursuites.


Publicités Google :