Yoshihiko Noda nouveau premier ministre – photo Reuters/Toru Hanal – publiée par l’AFP-Le Monde

Tokyo (Japon) – 31/08/2011 –

Naoto Kan, avait promis en juin de quitter le pouvoir une fois que le Parlement aurait adopté trois projets de loi :

La loi sur une rallonge budgétaire pour la reconstruction dans les zones sinistrées (votée en juillet), et deux textes, l’un sur l’émission d’obligations d’Etat pour compléter le budget et l’autre sur le développement et l’usage des énergies renouvelables, qui ont été adoptés vendredi juste avant sa démission….

 

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C’est le nouveau premier ministre, Yoshihiko Noda qui devra mettre en place le nouveau tarif de rachat (Feed-in Tariff FIT) destiné à porter à 20% en 2020 la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité.

 
Vendredi dernier, le Parlement japonais a adopté une loi sur l’énergie renouvelable qui définit un cadre d’une valeur de 10Tn¥ (9 Md €, 12.9bn $) de prix d’achat (FIT) des énergies renouvelables.
 
Les partis d’opposition avaient initialement rejeté l’idée d’un tarif de rachat, au motif que cela affaiblirait la compétitivité des fabricants et que le résultat serait un flux d’investissement sortant. Toutefois, un accord de dernière minute entre le gouvernement de centre gauche de Kan et l’opposition permettra à 80% ou plus du supplément d’être donné aux très grands utilisateurs d’électricité.Une telle restriction est susceptible de couper les ailes de la politique japonaise du FIT, étant donné que les services publics régionaux (qui sont la majeure partie des très grands utilisateurs d’électricité) sont propriétaires ou achètent de l’électricité générée par les parcs d’éoliennes installés au Japon. « Cette stipulation de 80% peut certainement tempérer l’efficacité des FIT», note Caitlin Pollock, analyste de l’énergie éolienne pour l’Asie chez IHS Emerging Energy Research.
Elle ajoute: «On ne sait pas exactement comment cette franchise de 80% va se manifester. Est-ce que ces 80% seront complètement annulés pour l’énergie éolienne achetés par ces clients, ou seront-ils tout simplement absorbés par le gouvernement ».

 
Alors que le tarif de rachat doit encore être fixé définitivement, le ministre du Commerce Banri Kaieda a déclaré au parlement le mois dernier que la plupart des formes d’énergies renouvelables bénéficieront d’un FIT pouvant aller jusqu’à 20 yens (€ 0,18c, $ 0,26c ) par kilowatt-heure pour 15 ans, et peut-être le double pour l’énergie solaire. La porte-parole du Global Energy Wind Conseil, Angelika Pullen, a expliqué à Wind Energy Update que le tarif pour les éoliennes offshore serait probablement plus élevé.

Caitlin Pollock affirme que les conditions au Japon ne se prêtent pas au développement d’un solide secteur de l’énergie éolienne et que «même les tarifs les plus compétitifs n’auraient que peu ou pas d’impact à court et à moyen terme. » IHS Energy Research prévoit que le Japon sera doté de 455 MW de puissance installée en mer en 2025.Pour l’éolien offshore, elle met en lumière que les très grandes profondeurs d’eau et le nombre limité de technologies efficaces pour les turbines flottantes imposeront d’importantes restrictions jusqu’en 2015. Le FIT a été initialement conçu pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables et remplacer la part de 30% de la production d’énergie précédemment fournies par l’industrie nucléaire du Japon. Depuis la constatation que l’ensemble des 1742 éoliennes ont toutes, sauf une, résisté au séisme – très probablement dû au fait que les éoliennes au Japon utilisent un acier plus épais que celui des éoliennes fabriquées ailleurs – l’énergie éolienne a été considérée comme un source d’énergie résistante et sûre.(voir article 23/03/2011 Francis Rousseau) Toutefois, en dépit d’être le pays du leader mondial de la construction de turbines éoliennes avec Mitsubishi Heavy Industries, le Japon n’apparaît pas dans le « top ten » des pays développant l’énergie éolienne. Classé après le Portugal, en 12ème place, le Japon a une capacité éolienne totale installée de 2,3 GW à la fin de 2010. Besoin d’incitations Une feuille de route pour l’énergie éolienne présentée par l’Association japonaise d’énergie éolienne vise 50GW de capacité installée en 2050, répartis également entre les parcs offshore et onshore, avec un objectif intermédiaire de 11,1GW en 2020. C’est un objectif ambitieux. Des 2,3 GW d’énergie éolienne installée, seulement 11 MW sont offshore. L’Association affirme que le Japon cherche à utiliser la technologie des turbines flottantes pour la majorité de ses éoliennes offshore à bâtir pour de limiter davantage les effets des tremblements de terre et les dégâts des tsunamis. Mais sans législation complémentaire pour surmonter les obstacles actuels au déploiement de l’énergie éolienne, la croissance annuelle onshore sera probablement limitées à environ 250 MW à l’avenir, dit Pollock. « Dans cet esprit, je ne prévois aucun stimulus spécifique à la fabrication domestique. Et certainement pas d’impact sur le marché mondial des turbines». Parallèlement à Mitsubishi, trois autres entreprises japonaises construisent des turbines : Fuji Heavy Industry, Japon Steel Works, et Komai Tekko. Toutefois, selon le Global Wind Energy Council, les fabricants étrangers comme Vestas, GE et Enercon dominent actuellement le marché japonais. Source : Rikki Stancich pour Wind energy up to date.Article : BB 3B Conseils-CBL-IDB Marine Renewable Energy Ltd
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