Berlin – Allemagne (U.E) – Vendredi 8/02/2013 – energiesdelamer.blogspot.com par BB

image de synthèse Siemens
La recherche allemande sur l’énergie éolienne fait fort. Le bulletin électronique ADIT annonce la création du Consortium de recherche sur l’énergie éolienne en date du 31 janvier 2013 dernier à Berlin. Des représentants du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR), du cluster de recherche sur l’énergie éolienne ForWind regroupant des universités de Brême, Hanovre et Oldenbourg (Basse-Saxe) et de l’Institut Fraunhofer pour l’énergie éolienne et de génie des systèmes énergétiques (IWES, basé à Bremerhaven-Land de Brême et Kassel en Hesse) ont signé un accord de coopération. Celui-ci permet de mutualiser les connaissances et l’expertise de plus de 600 chercheurs qui travaillent sur l’éolien terrestre et en mer.
Nous reproduisons l’article d’Elodie Parisot rédactrice à l’Ambassade de France à Berlin :
Le consortium est en mesure de prendre en charge sur le long terme de grands projets stratégiques, grâce à la mise en réseau des compétences, et à une infrastructure de recherche composée de centres de test et de laboratoires de pointe.

Le Ministre fédéral de l’environnement, Peter Altmaier, se félicite de la fondation de ce consortium de recherche « sur l’éolien qui renforce les entreprises en Allemagne et participe à la sécurisation de leur futur. Pour la réussite de la transition énergétique, nous avons besoin d’installations éoliennes fiables et efficientes, pour lesquelles le consortium de recherche va travailler ».

La coopération thématique des partenaires a démarré avec le projet de recherche « Smart Blades – Développement et construction de pales intelligentes« , soutenu par le Ministère fédéral de l’environnement (BMU), dont le budget est de €12 millions et la durée prévue, de 39 mois.

Les chercheurs attendent de « Smart Blades » des technologies qui permettront, à travers la réduction de la charge portant sur les pales de rotor, un design aérodynamique optimisé des installations éoliennes. Les modifications de design réduisent les coûts logistiques et de matériaux, et augmentent la durée de vie des parcs. Le bord de fuite d’une pale, dont la forme se modifie, et des volets hypersustentateurs rendant possible le changement de direction de la pale selon les besoins sont des exemples qui permettraient d’éviter les rafales et de diminuer les fluctuations de performance. La vulnérabilité des éoliennes serait ainsi réduite, et leur durée de vie augmentée. De telles technologies actives sont déjà testées dans le secteur de l’aviation, et des applications devraient également être trouvées dans l’éolien. 
D’après Elodie Parisot, les constructeurs d’éoliennes se méfient pour l’instant de cette évolution et de la mise en place de telles pales intelligentes. Le défi sera de s’assurer que les pales d’éoliennes n’engendrent pas, à cause de ces mécanismes actifs, une augmentation du poids, du taux de défauts, de la difficulté d’entretien et des coûts de production. Le projet vise de ce fait à prouver la faisabilité, l’efficience et la fiabilité de ce nouveau type de pales.
Rappelons que dans son centre de R&D américain de Boulder (Colorado) et dans son usine de pales de Fort Madison (Iowa) la division Siemens Wind Power met au point un nouveau modèle de pales élastiques et courbées de rotor, IntegralBlade®.

La technologie est basée sur la pale Quantum Blades. L’objectif est d’augmenter le rendement de l’énergie éolienne surtout en mer. 

J’en profite pour fêter le 600ème n° du bulletin scientifique de l’Ambassade.
. Mathieu Weiss, est le Conseiller pour la Science et la Technologie à l’Ambassade de France en Allemagne.
. Les bulletins sont diffusés par l’ADIT dirigé par François Moille, chef de projets au Ministère des Affaires Etrangères.
Bon anniversaire et longue route !


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