HAMBOURG (Allemagne) – 08/07/2008 – 3B Conseils – Bien que l’Allemagne soit, de l’avis général, le champion mondial de l’éolien onshore et offhore (consulter ICI nos divers articles sur le sujet), il semblerait que les structures de recherche dans ce domaine puissent encore être améliorées. C’est en tout cas la conclusion de l’étude « Pour la recherche sur l’énergie éolienne en Allemagne « , réalisée par le forum industriel international sur les énergies renouvelables (IWR) à la demande du Ministère fédéral de l’environnement (BMU). Cette analyse structurelle repose sur une comparaison internationale. Elle a été menée dans le contexte d’une modification des cadres législatifs et économiques. Les champs d’amélioration possibles ont été identifiés et 10 recommandations formulées pour favoriser la poursuite du développement de la recherche allemande sur l’éolien.  » Nous souhaitons consolider la position de l’Allemagne, déjà en tête de la recherche internationale sur l’énergie éolienne. Pour cela, nous devons concentrer nos capacités de recherche, sans altérer le potentiel du paysage de la recherche tel qu’il existe actuellement. L’objectif doit être la création d’acteurs visibles et puissants sur la scène internationale « , explique Sigmar Gabriel (SPD), Ministre fédéral de l’environnement. Le BMU doit discuter des recommandations de l’IWR avec les acteurs allemands concernés et les Länder. Contrairement à d’autres domaines de recherche allemande sur l’énergie où des instituts internationaux et renommés associent leurs savoir-faire et forment ensemble la relève scientifique (comme par exemple l’Institut Fraunhofer ISE pour le photovoltaïque), la recherche sur l’éolien est encore menée de manière décentralisée et non coordonnée dans de nombreux établissements isolés les uns des autres. L’Allemagne dispose en effet d’environ 320 acteurs localisés sur 200 sites de recherche (industrielle, universitaire et extra-universitaire). Si les compétences sont certes réparties sur l’ensemble du territoire allemand, deux clusters régionaux se distinguent : le nord-ouest, où dominent les activités de physique de l’éolien, d’aérodynamique et d’éolien offshore, et l’ouest qui réunit des acteurs importants de l’ « industrie lourde » de l’éolien ainsi que des écoles spécialisées dans le génie mécanique, l’électrotechnique et l’économie de l’énergie. Dans d’autres pays, des organisations centralisées existent pour l’énergie éolienne, comme par exemple le  » Energy Research Centre of the Netherlands  » (ECN) et le  » Riso National Laboratory » au Danemark. L’étude est disponible au téléchargement en allemand ICI et la synthèse en français qu’en a tiré l’Ambassade de France en Allemagne ICI
Article : Francis Rousseau
Documents de référence : sites liés. B.E. de l’Ambassade de France en Allemagne, ADIT. Photos : 1. Eoliennes REpower nearshore en Allemagne © REpower. 2. Pose d’une éolienne offshore en Allemagne © Nordex


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