BREST – ( France-U.E.) – 08/07/2010 – 3B Conseils -La 4ème Conférence Bretonne de la Mer qui s’est tenue à Brest le 28 juin 2010, a permis d’en savoir un peu plus sur les énergies marines et leur enjeu industriel pour la Bretagne. Selon Brest ouvert qui s’en est fait l’écho, le préfet de la Région Bretagne, Michel Cadot, a annoncé avoir obtenu du ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, (MEEDDM) un délai supplémentaire (en l’occurrence jusqu’au 15 septembre 2010) pour la transmission des projets bretons d’éolien marin.
Les projets éoliens offshore qui ont été évoqués sont :
– celui dit de l’Ile de Groix en Bretagne Sud qui a été estimé incompatible avec les contraintes de la Défense…
– le projet sur le site d’Erquy sur un plateau marin où les fonds descendent à 30 mètres.
– le projet prévu au large de Saint Malo dont la surface se trouverait finalement divisée par quatre pour tenir compte de raisons de sécurité liées à l’activité de plaisance, pour tenir compte des zones sous  » contrat international de Granville  » avec Jersey et pour tenir compte enfin du périmètre d’action du Sémaphore de la Pointe du Grouin à Cancale. Le potentiel de production, estimé à environ 500 MW, pourrait être opérationnel en 2015 sous réserve de lancer l’appel d’offres avant la fin de l’année 2010.
Il faut en outre signaler que ces deux sites ont été refusés par les trois comités de pêche locaux (Paimpol, St Brieuc et St Malo). Selon eux en effet, ils sont situés sur des zones de pêche variée et active. Les comités de pêches ne se sont pas contentés de contester, mais ont aussi fait une contre-proposition constructive sur une zone unique, plus étendue, située au large de la baie de Saint Brieuc avec un potentiel de production de 450 à 500 MW.
Selon les autorités, sur ce site, les fonds marins descendent à 50 ou 55 mètres de profondeur, ce qui poserait un triple problème :
1. Ces fonds atteignent la limite des techniques traditionnelles maîtrisées actuellement et seules des éoliennes flottantes pourraient être envisagées au-dessus de ces fonds.
2. Le coût d’investissement serait doublé, entraînant une majoration de 10 % environ du coût de vente de l’électricité, selon les autorités.
3. La mise en place d’un tel projet pourrait allonger de façon très importante des délais et le parc éolien ne pourrait pas être opérationnel avant 2020 ou 2023…Article : Francis ROUSSEAUDocs Sites liés


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