LONDON (U-K) – 08/08/2008 – energies de la mer – Selon un article paru dans Technology news du 5 août dernier, deux agences régionales du British Midlands (agence centrale de développement économique fondée par le gouvernement anglais), l’agence East Midlands Development Agency et l’agence Advantage West Midlands, souhaiteraient offrir aux entreprises indiennes de R&D en matière d’énergies renouvelables, un espace de travail à la hauteur de leurs ambitions. Une sorte de Silicon Valley du renouvelable à l’anglaise avec universités et instituts spécialement dédiés au domaine des énergies alternatives et en particulier des énergies renouvelables de la mer connu sous le nom de ETI (Energy Technologies Institute).

 

Cet organisme a officiellement commencé ses activités en décembre 2007 avec un premier appel à participation à des programmes visant à développer de nouvelles technologies d’exploitation de l’énergie éolienne en mer mais aussi de l’énergie des courants, des marées et des vagues. Ce partenariat R&D placé sous la présidence conjointe de Paul Golby (E. ON UK) et de Sir David King, conseiller scientifique du gouvernement britannique et responsable du bureau de la Science au sein du même gouvernement, s’est engagé à lever des sommes importantes principalement issues d’investissements privés. Il faut dire qu’ils n’auront pas beaucoup de mal car, cofinancé par le gouvernement britannique et par des acteurs du secteur privé, l’ETI réunit déjà autour de son berceau doré tout le gotha du monde des entreprises parmi lesquels BP, Caterpillar, EDF Energy, E. ON UK, Rolls-Royce et Shell Royal Ducth. Leur contribution financière, (ainsi que celle du gouvernement britannique ) fournira à l’ETI un budget potentiel de plus de 1,2 milliards de dollars (776 millions d’euros) sur 10 ans, la participation d’autres entreprises privées pouvant aisément porter cette somme à 2 milliards de dollars (1, 29 milliard d’euros).

 

L’ETI remplira sa mission vis à vis des sociétés indiennes de R&D grâce à la proximité de grandes universités spécialisées dans les hautes technologies dont notamment The University of Nottingham ou Loughborough University Birmingham.

 

Commentant cette volonté, Mme Chandrika Shah, représentante au sein du British Midlands des intérêts des sociétés indiennes a déclaré :  » C’est en effet une formidable opportunité pour les entreprises indiennes et leurs activités à l’échelle mondiale, que de se retrouver ainsi immergées dans une telle richesse de connaissances et d’expertises. L’ETI apportera, sans aucun doute possible, aux entreprises Indiennes de R&D la possibilité d’une collaboration industrielle dans le domaine de sciences de l’énergie et de l’ingénierie de très haut niveau « . Rappelons que l’ETI a été créé pour accélérer le développement et la commercialisation des technologies énergétiques renouvelables destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour booster le déploiement et l’efficacité productive des nouvelles technologies énergétiques à faible teneur en carbone. Il devrait servir également à augmenter les financement et à donner des orientations stratégiques nationales en matière de R&D de même qu’à promouvoir une meilleure coopération technique internationale dans le domaine.

Article : Francis Rousseau

Retrouvez dans la colonne de droite de ce blog la dernière merveille architecturale de Dubaï conçu par l’architecte israelo-italien David Fisher.

Documents de référence : Technology News ; ETI ; British Midlands. Photo : Energy Islands Project © Inhabitat


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