PARIS – (France – Union Européenne) – 12/03/2009 – energiesdelamer.eu – Par un communiqué de presse (ICI) en date du 10 mars 2009, le Ministère de l’Écologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT donc!) a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur d’organiser une large concertation sur chaque façade maritime française en vue de planifier et accélérer le développement de l’éolien en mer. Les préfets devront fournir un document de planification de développement de l’éolien d’ici au 15 septembre.

 

Selon le MEEDDAT, cette procédure s’intègre dans l’objectif fixé par le Grenelle, qui prévoit d’ici 2020, une capacité éolienne en mer de 5 à 6000 MW.

 

Pour y parvenir le Gouvernement a décidé les mesures suivantes :
– de simplifier les procédures administratives en supprimant les zones de développement éolien et des procédures d’urbanisme ; ces dispositions sont intégrées dans le projet de loi portant engagement national pour l’environnement, qui a été adopté le 7 janvier 2009 par le conseil des ministres ;
– de missionner, pour chaque façade maritime, une instance de concertation et de planification, rassemblant l’ensemble des parties prenantes, afin d’identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer, au regard des différentes contraintes (usagers de la mer, radars, réseau électrique, …).Les porteurs de projets seront invités à privilégier ces zones.
Le premier commentaire qui s’impose est que, si ces annonces sont suivies d’effets, ce qui n’est plus toujours le cas aujourd’hui, et ne s’enlisent pas dans d’interminables réunions de chargés de mission divers et variés, l’éolien offshore français pourra enfin prétendre exister de façon conséquente sur la scène européenne. C’est ce que l’on peut lui souhaiter de mieux, puisque cette scène est pour l’heure et dans ce domaine précis, la première. Mais… ne pas oublier aussi ce vieux proverbe, devenu presque subversif de nos jours, et qui disait innocemment, presque sur l’air d’une chansonnette :  » Avec des « si » on pourrait mettre Paris en bouteille « .
Bien entendu ce proverbe ne demande qu’à être contredit.
Article : Francis ROUSSEAU
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