REYKJAVIK – (Islande) – 16/06/2011 – 3B Conseils –
Par Francis Rousseau – La Compagnie nationale d’électricité Islandaise, Landsvirkjun, qui fournit 74% de l’approvisionnement en électricité du pays, cherche à doubler sa capacité de production au cours des 15 prochaines années. Pour y parvenir, la compagnie nationale compte faire largement appel aux énergies renouvelables et notamment aux apports conjugués des centrales hydroélectriques et géothermiques, qu’elle emploie déjà généreusement, mais aussi à l’énergie éolienne onshore et offshore (projet ICEWIND) et à l’énergie des courants marins. Il faut noter que le développement des énergies éolienne et hydrolienne fait l’objet d’un programme d’études commun, l’utilisation conjointe de l’éolien et de l’hydrolien étant considérée, en Islande, comme comportant de nombreux bénéfices (ICI).

Ce programme d’études auquel sont associés Icelandic Meteorogical Office, l’Université d’Islande et Landsnet doit s’achever en août 2014 et s’articule en trois temps :
– étude de l’accumulation de glace sur les éoliennes
– introduction et développement d’un parc éolien en Islande
– développement de l’éolien offshore.

Selon Ingolfur Orn Thorbjornsson de l’ Innovation Centre Iceland (ICI), cité dans un rapport d’Inter Press : « L’exploitation de l’énergie des courants pourrait être une possibilité à exploiter dans les cinq à dix ans à venir. » Des recherches sont actuellement menées avec beaucoup de discrétion dans la région Fjords de l’Ouest de l’Islande et un prototype est en cours d’élaboration avec l’appui de l’ICI, selon le rapport. On sait que Landsvirkjun a déjà examiné la possibilité de construire un câble sous-marin qui relierait l’Islande à l’Europe du Nord en vue d’exporter de l’électricité produite par ses centrales géothermiques et ses centrales hydroélectriques. Ce projet d’exportation pourrait s’étendre à d’autres sources d’énergies renouvelables. Précisons qu’un autre projet de câble sous-marin, transportant des données informatiques cette fois-ci, est déjà en cours de développement pour relier l’Islande au continent Nord Américain et à l’Europe du Nord, projet porté par NORDUnet(Nordic National Research and Education Networks), le canadien CANARIE (Canada’s Advanced Research and Innovation Network) et la compagnie internationale NSF GLORIAD basée aux Etats-Unis. Ce projet connu sous le nom de ICELINK est présenté comme devant « permettre aux scientifiques connectés de NORDUnet de tirer tous les avantages des énergies renouvelables et géothermiques disponibles dans le pays ».
Landsvirkjun exploite actuellement 16 centrales électriques en Islande dont 13 centrales hydroélectriques, deux centrales géothermiques et une centrale aux énergies fossiles.

Sources : Sites liés et cités.Photos : Paysage islandais © Landsvirkjun

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