France – Lundi 8/05/2017 – « Quotidienne » energiesdelamer.eu. Une gouvernance martiniquaise. Les énergies renouvelables de la mer et notamment l’énergie thermique des mers développée par DCNS, ont-elles leur place dans le nouveau parc naturel marin de Martinique ?

Le décret n° 2017-784 du 5 mai 2017 créant le Parc naturel Marin de Martinique, est paru dimanche 07 mai 2017 au Journal officiel. Le Parc naturel Marin de Martinique s’étendra sur les 47 340 km² de mer qui entourent la Martinique.

Ce sera un sujet pour le conseil de gestion composé de 53 personnes représentant l’ensemble des acteurs locaux de la mer concernés (professionnels de la mer, usagers de loisirs, associations de protection de la nature, experts…) d’en décider.

La prochaine étape va donc consister à installer le conseil de gestion de ce nouveau parc. Ce conseil aura pour première grande mission de décider de la politique de protection et de développement durable des activités. Le ministère de l’Environnement via son agence française pour la biodiversité dirigé par Christophe Aubel fournira les moyens techniques, scientifiques, humains et financiers afin qu’il puisse mener à bien sa politique de gestion.

Les orientations de gestion du parc

Comme tous les parcs naturels marins, ce Parc vise trois grands objectifs : la connaissance, la protection et le développement durable d’activités. L’éducation à l’Environnement dans toutes les écoles doit devenir un axe fort pour que tous les enfants de Martinique découvrent ce patrimoine.

 

Les chiffres clefs de la biodiversité et du patrimoine naturel exceptionnel

– 3 écosystèmes majeurs : mangroves, herbiers et récifs coralliens (47 espèces de coraux) ;

– Plus de 300 espèces de poissons côtiers, de nombreux poissons pélagiques et 21 espèces de cétacés ;

– 5 espèces de tortues marines dont 2 pondent sur des plages ;

– 25 espèces d’oiseaux marins dont 7 nichent sur des falaises et ses îlets et des oiseaux limicoles migrateurs.

L’économie maritime durable va valoriser ce nouvel atout  que constitue le label de « parc marin » avec de nouvelles règles de protection

– Plus d’un millier de pêcheurs professionnels et une pêche de loisir populaire ;

– 13 490 navires de plaisance, 15 550 places à quai et nombreuses zones de mouillage ;

– 699 escales de navires de commerce et 380 000 croisières par an ;

– 160 000 plongeurs sous-marins par an et de nombreuses activités de loisirs en mer.

En trois ans, l’espace maritime français protégé est passé de 4 % à 32 % de la totalité du patrimoine marin. Le Ministère a créé en 3 ans : les parcs naturels marins du bassin d’Arcachon, de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, du cap Corse et de l’Agriate, l’aire marine protégée autour de l’atoll de Clipperton, extension de la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises, 1ère plus grande aire marine protégée du monde.


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