France – Brest. Jeudi 29/11/2018 – Faute de PPE EMR ambitieuse pour les industriels, l’ambition et innovation étaient les maîtres-mots des dernières Assises de l’économie de la mer pour la formation maritime. Mais, est-elle à la pointe du progrès ? C’était le thème de l’atelier consacré à la formation auquel a participé La Touline. Six intervenants[1] ont échangé sur le sujet.

Le site energiesdelamer.eu a demandé à La Touline ses impressions sur l’Atelier « Formation » organisé le 28/11/2018 à Brest, dans le cadre des Assises de l’économie de la mer.

 

 

Pascal Pinot, Patrice Laporte, respectivement directeurs de l’ENSTA et de l’ENSM s’accordent pour dire que la visibilité, la notoriété des écoles sont essentielles pour attirer les meilleurs élèves, qu’il faut s’ouvrir à l’international et développer la recherche.

A la sortie de l’ENSTA, 96% des élèves ingénieurs sont en emploi.

En 2020, un Master spécialisé en cyber sécurité, fruit du partenariat entre l’Ecole navale, l’ENSTA, l’IMT Atlantique et l’ENSM accueillera ses premiers étudiants.

 

Pour Alain Pomes, il faut changer le regard sur la formation, c’est une activité économique à part entière, qui a pour objectif de répondre, d’anticiper les besoins des entreprises, du marché de l’emploi.

 

Jean-Christophe Clapson de Pôle emploi qui a lancé la semaine de l’emploi en Bretagne, rappelle qu’en 2017, les recrutements dans le secteur maritime se sont élevés à 150 000, allant du niveau de formation CAP à Bac+3. Les offres d’emploi existent, les entreprises rencontrent des difficultés de recrutement. « Il faut accroître l’intérêt des candidats pour ces métiers, élargir le «vivier » des candidats en les formant », d’où la Semaine de l’emploi maritime.

 

A l’international, il manquera 150 000 officiers de la marine marchand rappelle Jean-Philippe Chateil. Le secteur de l’industrie navale pour satisfaire au besoin de recrutement de la filière, plus de 300 par an, s’organise, innove. Le Campus des Industries Navales et le navire des métiers en sont des illustrations. Pour Dominique Sennedot, les entreprises sont prêtes à s’engager sous réserve de trouver des candidats (H/F) opérationnels. Il faut donner confiance en l’avenir de ses métiers, travailler sur la mobilité.

De ces échanges, tous s’accordent pour dire qu’il faut poursuivre les actions pour rendre attractifs les métiers du maritime, en associant les entreprises, les opérateurs de la formation, les acteurs de l’emploi. Les métiers du maritime ont de l’avenir.

 

La Touline pour energiesdelamer.eu

 

 

 

Points de repère

 

Ifremer a accueilli au début du mois de novembre, l’action de formation « Maritimisez vos compétences » pilotée par La Touline, avec son partenaire l’AFPA, centre de Brest. Cette action a le soutien de l’Agefos Pme et de Pôle emploi, elle est cofinancée dans le cadre du Plan d’Investissement dans les Compétences.

 

 

 

 

Points de repère

 

[1] Jean-Philippe Chateil, secrétaire général de la Fédération des officiers de la marine marchande (Fomm) CGT
Jean-Christophe Clapson, chargé de la coopération interrégionale sur l’emploi maritime au Pôle emploi Bretagne
Patrice Laporte, directeur de l’École nationale supérieure maritime (ENSM)
Pascal Pinot, directeur de l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA Bretagne)
Alain Pomes, directeur du Centre européen de formation maritime continue (CEFCM)
Dominique Sennedot, directeur du Campus des industries navales

[2] Regroupe 4 industriels, 4 régions littorales, 3 partenaires (BPN, GICAN, l’UIMM), la Marine Nationale.

 

Carte d’identité de La Touline dans la base de données energiesdelamer.eu