France – Mardi 19/03/2019 – energiesdelamer.eu. Le groupe canadien Boralex, a annoncé lundi se retirer du consortium candidat Vents de Dunkerque qu’il formait avec trois autres entreprises. Il estime que “sa participation dans ce projet ne satisfait plus ses critères d’investissement”.

Les « sans subvention » partie 7 – Une dépêche de l’AFP diffusée hier et reprise par le Monde de l’Energie, annonce la future sortie du canadien :  “Boralex détient une option de cession de sa participation dans le projet aux autres partenaires actuels. Boralex exercera cette option et cédera la totalité aux autres membres du consortium immédiatement après la sélection définitive du ou des gagnants de l’appel d’offres”, a expliqué le groupe dans un communiqué.

 

Boralex avait formé un consortium avec les entreprises néerlandaises Eneco et Van Oord ainsi que DGE, filiale du japonais Mitsubishi Corporation. Mais “Boralex ne se retire pas totalement du projet et continuera à participer à son développement, autant à titre de membre du consortium qu’à titre de non-membre après la cession de sa participation. Le consortium continue fermement de croire dans le grand potentiel de ce projet”, a insisté l’entreprise canadienne, dont le futur dirigeant en Europe sera à partir d’avril prochain, Nicolas Wolff futur ex Vestas.

 

Selon l’AFP, cinq autres candidats se sont déclarés pour réaliser ce projet: le consortium formé par les groupes belge Deme, français Quadran Energies Marines et anglo-néerlandais Shell; un second qui regroupe le suédois Vattenfall, avec WPD et la Caisse des Dépôts ainsi que ainsi que l’alliance entre le français Engie, le portugais EDPR et l’allemand EON; celle composée du belge Elicio, du français Total et du danois Orsted (ex-Dong Energy); et enfin le consortium entre EDF, l’allemand Innogy et le canadien Enbridge.

Parmi les autres présélectionnés en 2017 par l’administration française, le norvégien Equinor (ex-Statoil) a refusé de commenter son éventuelle candidature alors que le groupe belge InControl et le consortium entre le belge Parkwind et le français Valeco, n’avaient pas encore pu être joints pour confirmer ou non le dépôt de leurs offres, sachant que Valeco est en cours de négociation avec EDF.

Cet appel d’offres, le troisième lancé par l’Etat français pour développer les éoliennes marines posées

Le lauréat doit être désigné courant juin 2019, pour une mise en service du parc à l’horizon 2022.

 

Points de repère

 

27/02/2019 – Partie 6 – Les « sans subvention » à la conquête de Dunkerque : ENGIE et EDPR ont convaincu E.ON

18/02/2019 – Partie 5 – Un nouveau consortium de poids avec Total, Elicio et Ørsted …

04/02/2019 – Partie 4 – ENGIE souhaite attirer E.ON pour compléter son offre « Dunkerque » 

31/01/2019 – Partie 3 – Moulins de Flandre table sur le territoire* … consortium regroupant Deme, Shell et Quadran Energies Marines déclaré pour le projet éolien en mer de Dunkerque, était également …

30/01/2019 – Partie 2 – Eliade mise sur son expérience … porté par Vattenfall, WPD Offshore et la Banque des Territoires, est le consortium qui cumule le plus d’expérience en matière d’implantations en mer… et qui a fait chuter les prix de l’offshore éolien, à l’étranger.

22/01/2019 – Partie 1 – Vents de Dunkerque … Eneco, Van Oord et Diamond Generating Europe Limited (DGE)


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