France – Brest – Jeudi 31/01/2019 – energiesdelamer.eu. L’optimisation du contrôle/commande en termes d’extraction d’énergie et de stabilité de la plateforme est la thématique de la thèse de Tom Salic débutée à l’Ecole Navale fin novembre 2018.

(Illustration. R&D IPFEN / Principia 2018)

 

C’est parti pour 3 ans …. L’objectif de la thèse est de proposer un modèle simple, complet et modulaire du système pour différentes technologies de turbines éoliennes offshore flottantes. Ce modèle devra prendre en compte de manière couplée : le comportement des ancrages, la stabilité et la tenue à la mer de la plateforme, l’aérodynamique de la turbine, le comportement électromécanique de la génératrice et des dispositifs de contrôle de l’hélice (contrôle de pas d’hélice). D’éventuels moyens de stockage d’énergie (banc de surcapacités par exemple) et/ou de stabilisation passive ou active de la plateforme (ballasts ou stabilisateurs par exemple) pourraient être intégrés à cette modélisation système de manière modulaire.

 

La thèse est encadrée au niveau de l’encadrement scientifique en collaboration entre l’IREnav (laboratoire de recherche de l’Ecole Navale), l’IRDL – LBMS (Laboratoire brestois de mécanique et des systèmes) Université de Bretagne Occidentale.

 

Contact scientifique : Jean-Frédéric Charpentier – Enseignant-chercheur HDR -Groupe M2EN -Département Mécanique-Energétique -Coordinateur du Master Spécialisé EMR Ecole Navale – jean-frederic.charpentier@ecole-navale.fr

 

Ce financement de la thèse est assuré par Brest Métropole.

 

Points de repère

 

D’après l’Observatoire de l’Eolien 2018 BearingPoint et France Energie Eolienne, le développement de l’éolien offshore renforce les efforts de R&D des acteurs français sur des problématiques de conception de systèmes, permettant à ces derniers de viser les places de leaders, sur un périmètre international.

Les enjeux de conquête de marchés en concevant les futurs systèmes éoliens (dont flottant) sont

. l’association de compétences navales / oil&gas (GE, SIEMENS GAMESA, IDEOL, NAVAL Energies…)

. les structures et conditions marines (Atlantique Offshore Energy, IFREMER, IFPEN, ECN…)

. l’impact des fondations (Univ. du Havre, de Caen)

. l’impact de vieillissement des matériaux (IRT Jules Vernes…)

. les outils de simulation (IFPEN, CORIA…)

. l’Aanalyse des phénomènes couplés, nécessitants des moyens d’essais (bassins et souffleries, avec le projet VALEF de FEM…), liste à laquelle, il convient d’ajouter les recherches menées dans l’éolien flottant par différents laboratoires de l’Université de Bretagne Occidentale, l’Ecole Navale, l’Université de la Rochelle, ENIB de Brest, l’ENSTA Paris et l’ENSTA de Brest, l’Université d’Aix-Marseille, l’Université de Nantes, l’Université de Toulouse, l’ESITC Caen …

 

 

 

Mercredi 30/01/2019 – energiesdelamer.eu. La modélisation multi disciplinaire d’éoliennes offshore flottantes en vue d’optimiser leur contrôle/commande en termes d’extraction d’énergie et de stabilité de la plateforme

 

 

IFPEN 

Illustration : Amélioration des modèles hydrodynamiques pour l’éolien flottant  Article paru dans Science@ifpen n° 34 – Octobre 2018

Le développement de supports flottants pour les éoliennes offshore, en remplacement des fondations fixes, permet d’envisager l’exploitation de ressources en vent dans des zones de grande profondeur d’eau. Le potentiel est prometteur, évalué à 16 GW en France métropolitaine à l’horizon 2040a…. Contact scientifique :   pauline.bozonnet@ifpen.fr

 


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