12/07/2018 – energiesdelamer.eu – The 2018 Annual Economic Report on EU Blue Economy, vient de paraître…. Les nouvelles sont bonnes pour les énergies renouvelables de la mer. L’emploi dans l’industrie éolienne offshore est passé de 23 700 en 2009 à 160 000 en 2016, dépassant ainsi l’emploi du secteur de la pêche de l’UE.

 

Les 5 grands de l’économie bleue

 

Le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, la France et la Grèce ont les plus grandes économies bleues d’Europe.

L’Espagne représente un cinquième de l’emploi total, suivie par l’Italie, le Royaume-Uni et la Grèce. Ensemble, ces quatre États membres représentent plus de la moitié du total des emplois liés à l’économie bleue.

Parmi les différents secteurs, celui des «ressources vivantes» (c’est-à-dire pêche, aquaculture et transformation) a augmenté de 22% entre 2009 et 2016. La durabilité accrue, grâce à la politique commune de la pêche de l’UE, joue un rôle important dans ce développement positif.

Les secteurs émergents sont également en plein essor. Le secteur de la biotechnologie marque une croissance à deux chiffres dans des États membres comme l’Irlande, et l’emploi dans l’industrie éolienne offshore est passé de 23 700 en 2009 à 160 000 en 2016, dépassant ainsi l’emploi du secteur de la pêche de l’UE.

Faits marquants de l’économie bleue de l’UE

Chiffre d’affaires: 566 milliards d’euros;

Économie bleue de la valeur ajoutée brute: 174,2 milliards d’euros;

Bénéfice brut: 95,1 milliards d’euros;

Marge bénéficiaire brute: 16,8%;

Emploi: 3,48 millions;

1,6% de l’emploi total de l’UE;

Investissement net: 22,2 milliards d’euros;

Investissement net en GVA: 29%;

Salaires annuels moyens: 28 300 EUR

L’économie bleue représente 1,3% du PIB total de l’UE (2016)

En suivant le développement des sous-secteurs de l’économie bleue et en examinant les moteurs, le rapport annuel sur l’économie bleue de l’UE peut aider à identifier les opportunités d’investissement et orienter les futures politiques, y compris la gouvernance des océans.

Le rapport a été préparé conjointement par le CCR – Centre commun de recherche et la direction générale des affaires maritimes et de la pêche de la Commission européenne (DG MARE).